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Travaux de Michèle et Jean LARROUQUÈRE, mis en ligne par Patricia CHASTEAUNEUF sur le site http://www.terriernet.com/chasteauneuffiches.htm
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CHASTEAUNEUF Marguerite
née le 27 mars 1696 à St-Fort-sur-Gironde (Charente Maritime)
fille de Jean CHASTEAUNEUF et de Anne ROUX
décédée (?)
mariée le 28 juillet 1716 à St-Fort-sur-Gironde
avec
Jean CHARRIER, avocat en Parlement
né (?)
fils de (?)
décédé avant 1739
Enfants :
1 | M |
Jean Baptiste né le 23 mai 1718 à St-Fort-sur-Gironde, avocat, marié le 26 juin1751 (Cm Me Senné Jeune) à St-Sulpice-de-Mosnac avec Marie Anne BREJON fille d'André BREJON de Grandchamp, bourgeois, et d'Anne GAULTIER, décédé le 29 novembre 1791 à Saintes (St-Pierre) |
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2 | M | Gabriel Michel né le 10 janvier 1720 à Saintes (St-Pierre) |
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3 | F | Marguerite née le 5 mars 1721 à Saintes (St-Pierre),
religieuse en 1745 |
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4 | M | Jean Augustin (ou Baptiste) né le 15 décembre 1722 à Saintes (St-Pierre) |
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5 | F | Marie Eustelle née le 20 février 1724 à Saintes (St-Pierre) |
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6 | F | Françoise Angélique née le 1er novembre 1726 à Saintes (St-Pierre) |
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7 | F | Françoise Eulalie née le 20 novembre 1727, mariée le 1er juillet 1745 (Cm Me Dalidet) avec Jean Pierre RÉVEILLAUD, bourgeois |
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8 | F | Thérèse Rosalie née le 4 septembre 1730 à Saintes (St-Pierre), mariée le 21 décembre 1751 paroisse St-Pierre à Saintes avec Mathieu BREJON, âgé de 30 ans, procureur au Siège Présidial de Saintes, fils d'Isaac BREJON, seigneur de Lavergnée, notaire royal aux Epaux paroisse de Meursac et de Suzanne Leblanc (Cm du 14 décembre 1751 chez Me Senné) |
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9 | M | Antoine né le 5 novembre 1731 à Saintes (St-Pierre) |
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10 | F | Thérèse Ursule née le 22 mars 1733 à Saintes (St-Pierre) |
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Renseignements Divers
Activités
Le 12 avril 1729, par-devant Me Prouteau notaire à Saintes (AD 17 3E LXIII/34) :
- Ferme faite par Jean CHARRIER à Jean Boucher et Jean Patron marchand à Bougneau. Ledit CHARRIER, avocat à la Cour et au Siège Présidial, demeurant paroisse St-Pierre à Saintes, a comparu comme fondé de procuration spéciale de Mre Antoine CHASTEAUNEUF, prêtre, bachelier en Théologie, curé du Douhet et chapelain de l'église de Floirac. Ladite procuration datée du 18 novembre 1728 reçue Tessier, Desalve et Senné le jeune.
- Mre Antoine CHASTEAUNEUF afferme à Jean Boucher, maître boucher à Pons, et à Jean Patron des biens consistant en vin, grains, rentes agrières, pour une durée de 5 ans et 5 récoltes consécutives, pour la somme de 210 livres par an.
Le 11 août 1739, par-devant Pierre David, notaire à Saintes :
Amortissement fait par Marguerite CHASTEAUNEUF, veuve CHARRIER, à monsieur d'Aguière, capitaine.
Contrat de mariage de Jean Pierre RÉVEILLAUD avec Françoise Eulalie CHARRIER
(AD 3E 88/107)
Le 1er juillet 1745, par-devant Me Dalidet, notaire à Saintes :
Le préparlé, bourgeois, est fils de Me Michel RÉVEILLAUD, ancien procureur au Siège Présidial de Saintes, et de feue demoiselle Marie POUYADE, demeurant paroisse Ste-Colombe à Saintes.
Il est assisté par son père, par sieur Pierre Joseph Jarnac de Gardépée, son beau-frère, Joseph RÉVEILLAUD, conseiller du roi, magistrat audit Siège Présidial, son cousin germain, et Mre Lamothe Deluchet, écuyer, son cousin germain par alliance
La préparlée est fille de feu Me Jean CHARRIER, avocat en la Cour et au Siège Présidial de Saintes, et de demoiselle Marguerite CHASTEAUNEUF, demeurant paroisse St-Pierre à Saintes.
Elle est assistée par sa mère, Jean Baptiste CHARRIER, avocat en la Cour et audit Siège Présidial, son frère, autre Jean Baptiste et Antoine CHARRIER, sieurs, ses frères, Eustelle et Rose CHARRIER ses sœurs, Mre Antoine CHASTEAUNEUF, docteur en Théologie et chanoine de l'église cathédrale de Saintes, son oncle, Me Gabriel CHASTEAUNEUF, procureur au Siège Présidial, sieur Isaac CHASTEAUNEUF, bourgeois et marchand, ses autres oncles, dame Anne Thérèse CHASTEAUNEUF de Lombrail, sa cousine germaine, sieur Jean Lanneau, bourgeois, marchand, et autres parents et amis.
Constitution des futurs époux
Le préparlé, tant pour ses droits maternels échus que paternels à échoir, reçoit de son père tous ses biens meubles et immeubles présents et futurs sans aucune exception dont il sera tenu d'en supporter les charges et d'en garantir dame Marie Thérèse REVEILLAUD, sa soeur, à peine de tous dommages et intérêts.
La préparlée reçoit de sa mère sur ses droits paternels échus et sur la succession future de celle-ci, la somme de 5 500 livres dont il a été payé en louis d'or, d'argent et autre bonne monnaie, à la vue du notaire, 3 000 livres à imputer et déduire sur celle de 17 000 livres, montant de la dot constituée par ledit sieur RÉVEILLAUD père à ladite demoiselle RÉVEILLAUD, sa fille, par contrat du 1er février 1743, reçu Me Mareschal notaire royal à Saintes.
Lesdites demoiselles CHASTEAUNEUF et sa fille subrogées au lieu droit et place hypothèque de ladite dame RÉVEILLAUD jusqu'à concurrence de ladite somme de 3 000 livres. Et à l'égard des 2 500 livres restantes la mère s'engage de les payer aussitôt la cérémonie nuptiale. Pour témoigner combien le mariage lui est agréable elle s'engage de ne faire à ses autres enfants aucun don ni avantage au préjudice de ladite épouse.
Comme il reste à payer à ladite dame RÉVEILLAUD pour remplir sa dot la somme de 14 000 livres, ledit sieur son père délègue audit sieur Jarnac, la somme de 3 000 livres à lui due par le sieur Apert, marchand en gros de Saintes, le 9 novembre prochain pour reste du prix d'une maison à lui vendue par contrat du 9 novembre 1743, reçu Me Mareschal, notaire à Saintes.
Comme aussi cède et transporte au sieur Jarnac l'état et office de Conservateur des actes de la Chancellerie de Saintes, ce moyennant le prix de 3 000 livres. Le sieur de Jarnac a accepté de prendre à ses risques et périls et fortune ces délégation et office, sans aucune garantie. Ainsi lesdites trois sommes faisant un total de 9 000 livres, le sieur de Jarnac en tient quitte le sieur RÉVEILLAUD père. Il ne lui reste plus dues que 8 000 livres que ledit sieur RÉVEILLAUD fils s'oblige de lui payer, savoir : 2 000 livres au 1er février 1747 et les autres 6 000 livres 4 ans après, avec les intérêts qui diminueront à proportion des paiements avec l'accord du sieur Jarnac qui a accepté de déroger les conditions fixées par son contrat de mariage, comme ci-dessus.
Les futurs feront leur demeure avec ledit sieur RÉVEILLAUD père, sans que la codemeurance puisse engager entre eux aucune société. Ils s'engagent de le nourrir, entretenir et lui fournir tous ses besoins tant sain que malade et de plus ils lui donneront chaque année pour ses menus plaisirs la somme de 150 livres et, en cas d'incompatibilité, ils lui fourniront une chambre garnie suivant son état et condition et pour meubles 12 linceuls, 6 douzaines de serviettes, 6 nappes et 6 couverts d'argent, un gobelet d'argent, un lit de domestique et la somme de 400 livres de pension viagère.
Les futurs époux se donnent mutuellement pour gain de noces et de survie, le premier mourant au survivant d'entre eux, savoir : le futur à la demoiselle future la somme de 3 000 livres ; la future à son futur époux la somme de 1 000 livres ; le tout réservable aux enfants qui naîtront dudit mariage.
Ils contractent entre eux une société usagère des acquêts meubles et immeubles à laquelle la demoiselle pourra renoncer si bon lui semble, si elle survit. Dans ce cas, elle reprendra franc et quitte de toutes réserve et charges et dettes, ses habits, bagues, joyaux et tout ce qu'elle justifiera avoir porté et confié audit sieur son époux.
Les parties obligent leurs biens présents et futurs.
Fait et passé en la maison de dame veuve CHARRIER en présence de Pierre Dalidet et Jean Co(u)rpron, praticiens, témoins requis.
Aumone dotale de Marguerite CHASTEAUNEUF veuve CHARRIER
Le 21 août 1745, par-devant Pierre Senné Jeune, notaire à Saintes :
Marguerite CHASTEAUNEUF verse une aumone dotale de 3 000 livres à demoiselle Marguerite CHARRIER, sa fille, entrée en religion.
Contrats de rente passés par Marguerite CHASTEAUNEUF
Le 20 mai 1747, par-devant Me Dalidet, notaire à Saintes (AD 17 3E 88/109) :
Contrat de 100 livres de constitution de rente en faveur de demoiselle Bironneau par Marguerite CHASTEAUNEUF, veuve de Jean CHARRIER, demeurant paroisse St-Pierre à Saintes.
- Ladite rente sera payée par Marguerite et ceux qui la représenteront, année par année à partir du 20 mai 1748 jusqu'à extinction et amortissement pour la somme de 2 000 livres en argent comptant en écus de 6 livres, pièces et autre monnaie.
- Ladite veuve CHARRIER a donné quittance et s'en contente.
Le 29 juin 1751, par-devant Me Dalidet, notaire à Saintes (AD 17 3E 88/113) :
Contrat de 50 livres de rente constituée à prix d'argent au profit de sieur Baudet par Marguerite CHASTEAUNEUF et Jean (Baptiste) CHARRIER, son fils.
- Icelle, veuve de Me Jean CHARRIER avocat en la Cour, tutrice de leurs enfants mineurs, et Me Jean (Baptiste) CHARRIER avocat en la Cour et au Siège Présidial de Saintes, demeurant l'un et l'autre en la présente ville paroisse St-Pierre, lesquels conjointement et solidairement, sous la renonciation au bénéfice de division, discussion et ordre de droit, ont vendu, créé et constitué par ses présentes, sur tous leurs biens présents et futurs avec promesse de garantir, fournir et faire valoir bonne et bien payable à Dominique Baudet sieur de Beaupré, bourgeois, demeurant paroisse de Thénac, ici présent, stipulant et acceptant, savoir : la somme de 50 livres de rente seconde annuelle et perpétuelle payable par ladite demoiselle CHASTEAUNEUF et ledit sieur CHARRIER son fils conjointement audit sieur Baudet à son domicile ou à ceux qui lui auront droit, le 29 du mois de juin à chaque fête de St Pierre à commencer l'année prochaine 1752. (...).
- Ladite rente au capital de 1 000 livres est exempte de dixième, vingtième et autres impositions et payable jusqu'à l'extinction et amortissement d'icelle.
- Les 1 000 livres, à la vue du notaire et des témoins ont été comptées par ledit sieur Baudet de Beaupré en écus de 6 livres, pièces et autre bonne monnaie que lesdits sieur et dame CHARRIER ont prises, comptées et emboursées, et ils tiennent quitte le sieur Baudet de Beaupré...
Fait et passé en la maison de ladite demoiselle, veuve CHARRIER, en présence de Jean DALIDET, étudiant en théologie, et de Me Pierre Huteau, notaire royal, témoins requis demeurant à Saintes.
Inventaire des meubles et effets laissés par (Jean) Pierre RÉVEILLAUD, sieur de Changrelou, bourgeois
(AD 17 3E 26/530)
Les 3 et 4 février 1763,par-devant Me Pasquier, notaire à Saintes :
- L'inventaire fut fait à la requête de Françoise Eulalie CHARRIER, veuve de (Jean) Pierre RÉVEILLAUD décédé début janvier 1763 paroisse St-Eutrope à Saintes. L'actif s'élève à la somme de 1668 livres, 5 sols. Les dettes atteignent le montant de 3 889 livres 13 sols 3 deniers dont 608 livres 10 sols à Mr. CHASTEAUNEUF, marchand à Saintes, 1 000 livres aux religieuses carmélites de Saintes, 600 livres à la dame veuve Baudet de Beaupré et 209 livres à Mr l'Évêque de Saintes.
- La veuve a déclaré n'avoir aucun argent monnayé ni à monnayer et qu'elle ne croit pas qu'on doive des effets à son défunt mari, qu'au contraire il est et sera débiteur de plusieurs sommes à différents particuliers...
La veuve a prêté serment devant le juge de la paroisse St-Eutrope à Saintes pour devenir tutrice de ses enfants. Vu le bilan de l'inventaire qu'elle a fait réaliser, tout laisse entendre qu'elle renoncera à prendre la qualité de commune en biens avec feu son mari.
Acquisitions faites par Mathieu BREJON, gendre de Marguerite
Le 21 juin 1748, par-devant Me Pierre Senné Jeune :
Vente par Jeanne Adam, veuve de Jacques Lataste (procureur) à Mathieu BREJON, de la charge de procureur au Siège Présidial de Saintes pour la somme de 2 100 livres. Le prix de cet office ne semble pas avoir varié depuis juin 1710, époque où Gabriel CHASTEAUNEUF, son oncle par alliance, "ajetté" la sienne (voir fiche 448.3).
Le 5 Juillet 1764, par-devant Me Pasquier, notaire à Saintes :
Vente par Marguerite Hélène Dangibaud, veuve Gougnon, de Marennes, à Mathieu BREJON, de l'office de Greffier de la Bourse de Saintes pour la somme de 16 600 livres.
Descendance connue du couple Mathieu BREJON - Thérèse Rosalie CHARRIER
Marguerite Rosalie BREJON
- née (?), célibataire,
- décédée le 13 juillet 1789
Mathieu Gabriel BREJON
- né le 25 octobre 1753 paroisse St-Pierre à Saintes : son parrain est Gabriel CHASTEAUNEUF, grand-oncle maternel, procureur au Siège Présidial de Saintes, et sa marraine est Suzanne Leblanc, veuve d'Isaac Brejon, grand-mère paternelle.
- marié le 2 juillet 1782 paroisse St-Maur à Saintes avec Anne Élisabeth Prouteau (25 ans), fille de Jean Louis Prouteau, marchand apothicaire à Saintes, et petite fille de Marc François Xavier Prouteau, notaire royal.
- décédé le 23 juin 1830 à Saintes
Carrière de Mathieu Gabriel BREJON (petit-fils de Marguerite)
(BAHAS 31)
Après avoir été avocat en la cour du Parlement de Bordeaux et en la Sénéchaussée de Saintes, il succéda comme Greffier en chef de la Juridiction Consulaire de Saintes, à son père décédé le 1er mai 1780, et garda son office jusqu'à la loi du 16 août 1790 qui faisait table rase des antiques institutions judiciaires de la France, abolit la vénalité de tous les offices de judicature et en ordonne la suppression.
Sous la Révolution et l'Empire, bien qu'étant resté au fond du cœur un royaliste fervent, il demeure homme de loi à Saintes, juge suppléant du Tribunal du département jusqu'au (18 floréal an 8) 8 mai 1800 date où par décret de Bonaparte, Premier Consul, il fut nommé 1er juge suppléant au Tribunal Criminel du département, et le 10 brumaire an 14 (1er novembre 1805) il est nommé juge de paix du Canton de Saintes. Pendant la durée de sa magistrature eut lieu le 4 août 1808 le voyage à Saintes de Napoléon 1er et de l'Impératrice Joséphine au cours duquel il dressa de sa propre main un procès-verbal, pour "en perpétuer la mémoire".
Après le retour des Bourbons, ce royaliste fervent, fut maintenu dans ses fonctions et le 19 juillet 1814, lors du rapide passage à Saintes du Duc d'Angoulème, il fut décoré par ce prince, du Lys (décoration créée le 2 mars 1814 par le Comte d'Artois, Colonel des Gardes Nationales du royaume : elle consistait en une fleur de lys en argent suspendue à un ruban blanc moiré qu'on portait sur la poitrine). Cette distinction honorifique était accordée en prix aux élèves des collèges. Ainsi son fils Mathieu Élisabeth, alors bachelier en Droit, fut également décoré.
En 1823, vu son âge avancé, il donna sa démission et s'éteignit à 76 ans, le 23 juin 1830, dans son Hôtel de la rue St-Maur au splendide escalier orné de vieilles rampes de fer forgé et de portraits de magistrats et d'hommes de loi des XVIIe et XVIIIe siècles. Sa femme lui survécut et mourut à Saintes, aussi rue St-Maur, le 25 avril 1835, âgée de 78 ans.
Recherches réalisées par Michèle et Jean Larrouquère
Et mises en ligne par Patricia Chasteauneuf, suite à un travail commun avec M. Jean Larrouquère
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