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Travaux de Michèle et Jean LARROUQUÈRE, mis en ligne par Patricia CHASTEAUNEUF sur le site http://www.terriernet.com/chasteauneuffiches.htm

 

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CHASTEAUNEUF Michel

Marchand, bourgeois

 

  né le 23 novembre 1727 paroisse de Saint-Pierre à Saintes (Charente-Maritime)

  fils de Gabriel CHASTEAUNEUF et de Catherine GORRY

  décédé après 1792

      marié le 11 août 1761 à Rochefort (Charente-Maritime)

avec

 Magdeleine AYRAUD, veuve de Jean CHARLOT

  née (?)

  fille de Pierre AYRAUD et de Marie RANÇON

  décédée avant octobre 1786

 

 Enfants :

  1 M
Michel né (?), bourgeois, marié le 7 novembre 1786 à Chaniers avec Marguerite Élisabeth Léontine TERCINIER (née le 8 août 1755 à Chaniers), décédé le 16 mai 1806 à Chaniers (Charente-Maritime)
  2 F
Magdelaine Geneviève née (?), mariée le 21 août 1787 à Chaniers avec Léon Pierre TERCINIER, (né le 13 juin 1763 à Chaniers), bourgeois

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 Renseignements Divers

 

Procuration de Sr Hélie Bachelot par Michel CHASTEAUNEUF

(AD 17 3E XXXVII/102)

  Le 24 mars 1749 par-devant Me Papin, notaire à Saintes :

  Michel est officier marinier, mais habite à Saintes. Sieur Hélie Bachelot, marchand demeurant paroisse St-Maur à Saintes, le constitue son procureur général et spécial et lui donne plein pouvoir pour demander et requérir la somme de 2 000 livres au sieur DAGUIN LINGRARD, conseiller auprès du conseil du Fort St Pierre de la Martinique.

  

Insinuation de son contrat de mariage

(AD 17 II C 2783)

  Le 10 août 1761, par-devant Me Barbereau, notaire à Rochefort :

  Cm entre Michel CHASTEAUNEUF, bourgeois de Saintes, et Magdeleine AYRAUD, veuve de Jean CHARLOT, demeurant à Rochefort.

  Les père et mère du futur époux lui constituent en dot une métairie et une maison.

  Enregistré le 24 août 1761 avec un reçu de 112 livres à titre d'à valoir.

  

Bénédiction nuptiale en la paroisse St-Louis de Rochefort

  Le 11 août 1761, après la publication d'un ban faite sans aucune opposition tant dans cette paroisse qu'en celle de St-Pierre de la ville de Saintes et la dispense des deux autres bans, l'une de monseigneur l'Évêque de La Rochelle en date du 28 juillet 1761 et l'autre de messieurs les Doyens chanoines et chapitres de l'église cathédrale de Saintes en date du 10 août, les fiançailles faites le même jour, et après avoir reçu le consentement des parties, en vertu du pouvoir accordé à nous par messire Joseph LEROUX curé de la paroisse St-Louis de Rochefort, avons donné la bénédiction nuptiale au sieur Michel CHASTEAUNEUF bourgeois, fils naturel et légitime de maître Gabriel CHASTEAUNEUF, ancien procureur au Siège Présidial et Élection de la ville de Saintes, juge sénéchal de la Baronnie de Saint Sauvant Chérac et la Chapelle-des-Pots, et de demoiselle Magdeleine AYRAUD veuve de Jean CHARLOT, marchand, demeurant actuellement à Rochefort, paroisse St-Louis, d'autre part.

  Sont présents : les parents de l'époux, sieur Jacques RANÇON, oncle et curateur de l'épouse, sieur Jean BAZIN marchand, beau-frère de l'épouse et sieur Jean BRUNET.

  A signé avec les présents CHASTEAUNEUF de la Compagnie de Jésus qui a célébré le mariage. Il s'agit de Gabriel Jean CHASTEAUNEUF, jésuite, frère aîné de l'époux (voir fiche 448.3.2)

 

Affaires diverses

  Le 25 octobre 1761, par-devant Me Barbereau (AD 17 II C 2784), il affferme pour sept ans un pré qui se trouve dans la paroisse Notre-Dame à Rochefort, et la ferme est accordée à Jean Tizeau pour 120 livres par an.

 

  Le 18 janvier 1762, par-devant Me Barbereau (AD 17 II C 2784), Jean BAZIN, époux de Marie Anne CHARLOT et beau-frère par alliance de Magdeleine AYRAUD, est déchargé de la tutelle qu'il assumait depuis la mort de Jean CHARLOT. Ce rôle étant désormais dévolu à Michel CHASTEAUNEUF.

 

  Le même jour, par-devant le même notaire, a lieu un partage-licitation des biens immeubles, s'élevant à la somme de 30 000 livres, de la succession de Pierre CHARLOT et de Marie Anne LEPEE, parents de feu Jean CHARLOT.

  Sont présents :

  - Marie Anne, Jeanne Ester et autre Marie Anne CHARLOT d'une part

  - Jean BAZIN et Marie Anne CHARLOT, sa femme, d'autre part

  - Pierre Jean Jacques CHARLOT, marchand, portant "rebours" de la somme de 3 500 livres aux autres copartageants.

 

  Le 2 avri1 1771, par-devant Me Bigot notaire à Saintes :

  Pierre Drouillard, maréchal-ferrant à Chaniers, cède et délaisse à perpétuité et à jamais avec promesse de toutes garanties de fait et de droit à sieur Michel CHASTEAUNEUF, bourgeois, demeurant paroisse St-Michel à Saintes, savoir :

  - 3 rangs de vieille vigne hors de production situés dans la seigneurie du Chapitre de Saintonge, paroisse de Chaniers, confrontant au nord autre vigne du sieur CHASTEAUNEUF.

  - La présente vente est faite moyennant la somme de 30 livres que ledit sieur a présentement payée en espèces de cours.

  Pierre Drouillard s'en contente et donne quittance à la charge pour l'acquéreur de payer les droits royaux et seigneuriaux.

 

  Le 22 juillet 1780, par-devant Me Pasquier notaire à Saintes :

  Vente de 103 livres de rente. Suzanne et Jeanne Buhet en sont les cessionnaires.

 

Contrat de mariage de Michel CHASTEAUNEUF fils avec Marguerite Élisabeth Léontine TERCINIER

(AD 17 3E XXVI/593)

  Le 17 octobre 1786, par-devant Me Bigot, notaire à Saintes :

  Michel, bourgeois demeurant au bourg et paroisse de Chaniers, reçoit les avis et conseils de son père (sa mère est décédée) qui déclare l'avoir autorisé. Est présente Magdeleine CHASTEAUNEUF, sa sœur.

  Aux côtés de la future mariée sont présents :

  - son père, Me Pierre Mathieu TERCINIER, notaire royal. Élisabeth Léontine BEAUFRANC, sa mère, est décédée le 10 septembre 1784 à Chaniers, âgée de 49 ans environ

  - son ayeule Dame Marguerite BUTEAU, veuve du sieur François Mathieu TERCINIER, bourgeois,

  - son frère, Léon Pierre TERCINIER, praticien,

  - son oncle, sieur Joseph BALBAUD, bourgeois, veuf de Charlotte Marguerite TERCINIER, née le 16 mai 1737 à Chaniers et décédée le 16 février 1784 audit lieu.

  - ses cousines germaines Marguerite, Élisabeth et Marie Louise BALBAUD.

 

  Michel CHASTEAUNEUF père constitue à son fils, à imputer sur les biens et droits qui lui sont échus par le décès de Dame AYRAUD et sur ceux à venir de son chef, la somme de 8 000 livres, payables sans intérêt, soit en meubles et effets, soit en espèces en cours, au jour de sa majorité. Jusqu'à cette échéance, il se charge de recevoir, nourrir, vêtir et entretenir dans sa maison le futur ménage et les enfants issus de ce mariage. En cas d'incompatibilité d'humeur, des paiements à l'avance seraient effectués de six mois en six mois, exempts et quittes "de retenue du 20 ème et autres impositions quand bien même il plairait au roi d'en établir".

  Sieur TERCINIER a constitué à sa fille, à imputer sur les biens et droits qui lui sont échus de feue Dame BEAUFRANC et sur ceux qui lui seront à venir :

  - 9 journaux de vigne et 1 journal 1/2 de terre labourable d'une pièce située au fief de Monpenze

  - 1 autre pièce de vigne de 3 journaux près de la précédente (seul un chemin les sépare), ces pièces de vigne sont bien entretenues, entourées "de bonnes haies vives" et de fossés au bord desquels sont plantés 50 chênes dont 12 "font tête, les autres à haute tige".

  - 1 journal de pré en 3 pièces situées en la paroisse de Courcoury.

 

  Pour les meubles, sieur TERCINIER donne à sa fille 600 livres que lui doit un meunier nommé Barbereau, plus la rente de 25 livres par an au capital rachetable de 500 livres due par les héritiers du sieur Jossaud de Rochefort. La constitution immobilière est évaluée à 6 900 livres.

 

  Les futurs époux contractent la société usagère moitié par moitié de tout ce qu'ils acquerront pendant le mariage.

  Il est convenu que Michel CHASTEAUNEUF père jouira de la moitié de la constitution mobilière faite à la Delle TERCINIER pendant tout le temps de leur cohabitation.

  (trois signatures  CHASTEAUNEUF et deux TERCINIER)

 

Recherches réalisées par Michèle et Jean Larrouquère
Et mises en ligne par Patricia Chasteauneuf, suite à un travail commun avec M. Jean Larrouquère

Base 1927

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Patricia Terrier - Chasteauneuf